Il faut choisir....ou faire les deux

Publié le par Bonnin

EXTRAIT D’ARTICLE :

 

Gîte ou chambre d'hôtes ?

 

Le gîte, logement indépendant équipé, généralement loué à la semaine, est la formule d'accueil la plus fréquente. Il en existe 43 800 en France et il s'en crée 2 500 chaque année. Il s'agit le plus souvent d'une maison ou d'un logement proche de l'habitation des propriétaires. Il est tout équipé, à l'exception du linge de maison (parfois fourni en location) et dispose de différents aménagements (des équipements de base comme réfrigérateur et minifour jusqu?au lave-vaisselle ou au sèche-linge pour les gîtes classés 5 épis).

 

La chambre d'hôte, située chez le propriétaire et louée à la journée, est également très répandue. Comme à l'hôtel, les draps ainsi que le linge sont fournis et le petit déjeuner inclus. Le propriétaire accueille des touristes chez lui, dans des chambres qu'il a aménagées et décorées à cette fin, le plus souvent dans une demeure de charme. Les chambres font l'objet d'un classement (de 1 à 4 épis chez Gîtes de France) en fonction de la qualité architecturale de la maison, du degré de confort, de la décoration ainsi que des prestations offertes. On en compte 10 000 et 1 500 voient le jour tous les ans.

 

Dans un cas comme dans l'autre, les investissements de départ sont importants pour aménager, équiper et mettre aux normes les locaux. Selon l'association des Gîtes de France, la facture est d'environ 58 400 euros pour un gîte et de 42 000 euros pour une série de chambres d'hôtes (sur la base de quatre chambres). " Nous avons investi 45 000 euros pour l'aménagement de nos cinq chambres, sans compter bien évidemment l'achat de la propriété ", confie Christine Gesse, une ancienne consultante installée avec son mari dans le Haut Beaujolais depuis mai 2004. Ces montants ont de quoi décourager, même parmi les plus motivés ! Des aides financières existent cependant. Il s'agit la plupart du temps de subventions distribuées par le conseil général ou régional. Elles sont destinées à financer les travaux et les aménagements mais pas l'achat du bien immobilier lui-même. En général, les sommes correspondent à 30 % du montant HT des travaux engagés. Attention, ces aides étant accordées sur facture, on ne les touche qu'après travaux.

 

Des revenus très variables?

 

Gîtes et chambres d'hôtes, qui ne se louent pas au même prix, ne rapportent pas la même chose à leurs propriétaires. D?après l'APCE, le tarif moyen d'une semaine en gîte est de 377 euros et de 41 euros pour une nuit en chambre d'hôtes. Les taux de remplissage diffèrent également : il atteint 23 semaines (soit 161 jours) pour les gîtes et seulement 98 nuitées pour les chambres. Conclusion : les gîtes semblent plus rentables, avec un revenu moyen de 8 000 euros par an, contre 4 000 euros pour les chambres d'hôtes. Mais ce sont des moyennes et les variations sont très importantes.

Certains, comme Michel Villedieu et sa femme, installés dans le Lot, parviennent à dégager 50 000 euros de bénéfices par an avec leurs cinq chambres plutôt haut de gamme. D?autres, comme Frédéric Dol, propriétaire de chambres d'hôtes à L?Isle-sur-la-Sorgue, réalisent un chiffre d'affaires de 36 000 euros par an, soit environ 3 000 euros de revenu par mois. Ces propriétaires s'en sortent bien car ils ont développé des prestations supplémentaires qui leur permettent de réaliser des marges plus importantes et, surtout, de passer les mois d'hiver, souvent difficiles, voire fatals pour beaucoup.

Quant aux activités complémentaires (cours de cuisine locale, stages de peinture, etc.), elles peuvent effectivement apporter un bonus. Mais elles exigent le plus souvent une vraie compétence technique et ne constituent qu'un complément de revenu.

 

Offrir le couvert avec une table d'hôtes

 

Autre solution pour dégager davantage de revenus : les tables d'hôtes. Autrement dit, proposer les repas. Un choix payant : les propriétaires qui ont ce service affichent un taux d'occupation de 20 nuitées supplémentaires par chambre et augmentent leurs marges. C’est le cas de Michel Villedieu, qui réalise 200 nuitées par an. Un joli score ! Peu de temps après l'ouverture de ses cinq chambres d'hôtes dans les années 1990, cet ancien directeur administratif et financier et sa femme ont ouvert une petite auberge dans leur propriété du Lot. " Pour arrondir nos fins de mois, nous vendons également des produits du terroir, du foie gras et du cassoulet. Au final, nous avons trois activités : les chambres, l'auberge et les produits locaux. Cela nous permet de très bien vivre ", déclare ce sexagénaire, qui engrange plus de 50 000 euros de bénéfices par an. " Evidemment, je n'ai pas le salaire d'un directeur administratif. Mais je n'ai plus les mêmes besoins non plus. Cela me suffit amplement. "

Et pourquoi pas accueillir des séminaires, mariages et réceptions ?

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